Le droit de s'en foutre

Il y a quelques jour, les réseaux sociaux se sont agités (ou peut-être a-t-on essayé de nous le faire croire) autour de l' « affaire » Tel Aviv sur Seine. N'ayant aucune connaissance spécifique concernant le conflit au Proche-Orient, je me suis interrogé sur le sujet, avec le point de vue du novice. Que devais-je en penser ?

J'ai lu les points de vue, parcouru quelques articles de fond, puis la vérité m'est apparue : je m'en foutais. Je ne suis ni Parisien, ni Francilien, je n'aime pas la plage, et je ne suis lié d'aucune façon à Israël, la Palestine, le Judaïsme ou l'Islam. Alors pourquoi devrais-je absolument choisir un camp ?

Depuis que j'ai accepté ça, je vais beaucoup mieux. Et je n'hésite plus à le revendiquer : le droit de s'en foutre. Il est applicable à TOUS les sujets. Du plus futile au plus grave. Parce que oui, vous avez le droit de vous foutre de la hausse du taux de chômage et de vous soucier de l'avenir de tel ou tel candidat dans une maison dite « des Secrets ».

Cependant, méfiez-vous. Vous avez certes le droit de vous en foutre de quelque chose mais ceci ne vous exonère pas de suivre les directives légales relatives. Par exemple : je me fous de la surmortalité en voiture, mais je respecte tout de même les limitations de vitesse. C'est un exemple, bien sûr. Je n'ai même pas le code de la route.

Veillez tout de même à ne pas vous foutre de tous les sujets de société. Car à force, c'est la société qui risque de se foutre de votre avis.

Article L1 du Code électoral : Le suffrage est direct et universel

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